Les députés russes doivent adopter mardi un projet de loi prévoyant des sanctions sévères - jusqu'à cinq ans de prison - pour la diffusion de fausses informations relatives au nouveau coronavirus.
Le texte prévoit qu'une personne reconnue coupable d'avoir partagé des informations «intentionnellement fausses» ayant entraîné la mort d'une personne ou ayant eu de graves conséquences, risquera une peine de cinq ans de prison et une amende de 2 millions de roubles (80 mille dinars).
Le projet prévoit également de punir de jusqu'à trois ans de détention et d'une amende de 1,5 million de roubles (60 mille dinars), la diffusion d'informations ayant porté atteinte à la santé d'autrui.